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"Envolé dans les cieux" photo prise le 10 mai 2012 au cimetière du Père Lachaise par Wilfried-Antoine Desveaux

"Envolé dans les cieux" photo prise le 10 mai 2012 au cimetière du Père Lachaise par Wilfried-Antoine Desveaux

Cher Bayram,

Voilà, tu es parti. Tu nous as quittés.
Je t’entends me dire : « Mais non Brigitte, tu ne me vois pas mais je suis là, près de toi, près de vous, particule éternelle de l’Univers ! »
Mais qu’est-ce que ça me fait à moi que tu sois une particule de l’Univers ? Est-ce que ça sourit une particule ? Est-ce que ça réconforte ? Est-ce qu’on peut se blottir contre son épaule ?
Mais tu vois, je m’égare, je pense encore à moi.
Bayram, je suis là aujourd’hui pour te dire combien tu as compté pour moi. J’ignore s’il faut croire et en quoi il faut croire. Mais ce qui est sûr, c’est que ce que tu as semé en chacun d’entre nous fait forcément écho à nos vies respectives, et continuent ainsi à participer à l’ordre du monde, et à le rendre un peu plus beau.
Alors, je voulais te dire
Merci pour ce que tu as été
Merci pour ce que tu nous as offert
Merci pour ce qui, grâce à toi, continue à être.
Enfin, toi qui fus un funambule de la poésie, qui jonglais avec les mots, qui, de ta focale, déchirais la gaze légère des apparences pour en exhaler l’essence, toi qui fus un artiste,
Merci d’avoir embelli nos vies.
 

Brigitte Benaaron

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Bayram

Les sphères se balançaient doucement régulièrement dans la sérénité du cosmos.
L’une d’elles pourtant plus joyeuse sautillait, dansait laissant éclater sa joie.
Son regard se porta sur la Terre.
Elle vit les hommes qui travaillaient comme des fourmis.
La sphère cosmique eut le désir de s’incarner dans le corps d’un homme :
elle choisit Bayram, la fête.
Il créa un nouveau logos.
La matière prit forme dans ses mains.
Ses photos poétisèrent notre quotidien.
Son crayon nous emporta dans la perfection de l’esprit.
Ses paroles égayèrent notre cerveau.
Il croisa une étoile qui l’assista dans sa tâche.
Sa création accomplie, la sphère quitta son enveloppe terrestre.
Elle reprit son corps céleste pour se balancer avec ses sœurs.
Doucement, elle nous regarde et nous porte en son cœur.                                                                     

Gwenola Sanquer

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C’est avec beaucoup de tristesse que j’apprends le départ de Bayram.
Je n’ai pas eu le loisir de connaître toutes ses facettes, ni d’avoir le plaisir comme vous de partager ces longues années ensemble, mais j’ai pu apprécier son esprit, brillant et malicieux, toujours jeune et innovant…
Son âme candide et charmante survivra dans mon souvenir,... comme ses œuvres artistiques qui rappelleront au monde l’homme exceptionnel qu’il est.

H.V.V.

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Ce n’est certainement pas le fruit du hasard si l’après-midi de ton départ, je me suis replongée dans tes livres ; un signe de ta part pour un au revoir avant l’heure. Je me suis particulièrement arrêtée sur tes célèbres « bla-blasseries » où Bayram le Jeune disait : « Il ne faut jamais barrer le chemin à la poésie, qui veut venir vers nous, même si elle semble passer par un chemin d’absurdité ! »
Ta poésie à toi était unique, pas ordinaire du tout…tout comme toi d’ailleurs. Tu nous en a fait plein des cadeaux et à travers toutes tes œuvres, tu nous a ouvert la porte de ton monde tout en nous invitant à savourer la réalité d’une toute autre façon… ; d’ailleurs tu as toujours été pour moi « un père noël des temps modernes » ; en fait tu étais même « le père noël le plus drôle des temps modernes » ! Tu nous as offert des sacrés  « jeux de mots » et d’inoubliables « jeux d’images ».
Bayram, je ne t’oublierais jamais. Je garde de toi le souvenir d’un être merveilleux et d’un artiste au cœur magique. Ta douceur, ta sensibilité, ta tendresse, ta gentillesse et surtout ton humour… me manqueront beaucoup.
Je regrette de ne pas avoir eu le bonheur de te revoir, de plonger une dernière fois dans ton regard et de te présenter mes deux moitiés chinoises qui t’auraient inspiré en jeux de mots, j’en suis certaine… et Pardon. Saches surtout que tu auras toujours une place dans mon cœur.

Samira, ton amie

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Le texte qui suit reflète vraiment le parcours de la vie de l’être cher qu’était Bayram. On se recueille, on célèbre, on rime et on se souvient…
En effet, lorsque nous avons rencontré Bayram, c’était lors d’un vernissage. Puis, nous avons tissé des liens d’amitié au fil des années avec vous, avec lui.
Même si nous ne voyions pas régulièrement, il avait toujours le mot pour rire, pour dérider le monde, cette froideur dans laquelle nous vivons, et cette qualité, qu’il avait à être tel qu’il était, était inestimable.
C’était un personnage incroyable auquel nous ne pouvions que nous attacher.
Aujourd’hui, nos chemins se sont séparés. Mais, il restera à jamais dans nos cœurs, à Franck et à moi. Nous garderons en mémoire les bons moments passés ensemble.

Marie-France

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Je médite sur « Les Contes en Couleurs » de Bayram, sur le « Roi de l’Absence » qui brille comme un soleil. Face au Mystère de la Vie, seule l’humilité du Cœur nous guide. Merci

Geneviève

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Je t’ai croisé pour ne plus jamais t’oublier.

Bayram, tu as laissé de très nombreuses œuvres sur cette Terre.
Des œuvres de créateur inspiré, mais aussi des œuvres dans le cœur des hommes.
Chacun d’entre nous sait ce qu’il aimait en toi. Pour certains, c’était ton visage rayonnant et ton petit sourire dans ta barbe, d’autres tes yeux étonnés avec ton regard sur le monde et d’autres encore ton amour.
Tu savais lire dans le cœur de ceux que tu rencontrais, tu savais quand les choses pouvaient se faire.  Tu vibrais avec le monde.
Bayram, les énergies et les vibrations faisaient partie de ta vie. Ta spiritualité était ouverte.
Pour ma part, il y aurait tellement de choses à dire, mais ce sont peut-être nos partages et nos échanges qui sont les plus forts. Tu me connaissais bien, tu savais dès que tu me voyais, si j’allais bien ou non. Tu connaissais mes secrets, mes non-dits, même dans mon silence.
Aujourd’hui, j’aurais aimé boire un café avec toi pour partager sur ce que tu vis maintenant, pour partager encore… Tu disais que j’étais comme un frère pour toi et que tu m’aimais beaucoup. Moi aussi, j’avais beaucoup d’amour pour toi. Merci.
Tu as été aimé, Bayram, par tous ceux que tu as croisés (...).
Physiquement, j’ai perdu un ami. Energétiquement et astralement, je sais que tu es là. Je ne te cherche pas. Tant que tu pourras, tu m’accompagneras, tu nous tiendras la main. Merci, Bayram.
Oui, j’ai vraiment perdu un ami.
A Dieu, ici et maintenant.

Damien Moreau

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"C’est avec tristesse que je viens d’apprendre la disparition de Bayram intervenue au mois de mai.
J’ai sur mes murs du salon deux de ses tableaux que j’aime toujours autant, et souvent j’avais une pensée pour lui.
Je l’ai malheureusement connu peu de temps. Mais sa personnalité, ce regard vif et sa courtoisie m’avaient beaucoup marquée.
...Si vous exposiez ses œuvres, je ne manquerai pas de venir les voir."

G.Z.

 

 

Emmanuelle Waechter, Les Triplés, 2012.

Emmanuelle Waechter, Les Triplés, 2012.